A priori les meilleures conditions météo seront pour samedi matin.
J'envisage donc un circuit en Dombes, 60 à 70 km, pour être rentré avant la chaleur.
Rendez-vous à 9 h au bout du pont de Neuville, côté Albigny.
Qui serait partant(e) ?
Pierre-Yves
Des balades à vélo pour le plaisir, entre 45 et 80 km, accessibles à tous cyclistes un peu entrainés
Au revoir Madeleine
Madeleine nous a quittés.
Nous avons suivi sa lutte contre la terrible maladie et nous avons appris l'issue malheureuse.
Puisse-t-elle trouver la paix dans un monde meilleur.
Son sourire continuera d'accompagner nos sorties.
Bernard, nous tenons à t'affirmer notre amitié et notre sympathie dans ce moment difficile.
Pierre-Yves
Nous avons suivi sa lutte contre la terrible maladie et nous avons appris l'issue malheureuse.
Puisse-t-elle trouver la paix dans un monde meilleur.
Son sourire continuera d'accompagner nos sorties.
Bernard, nous tenons à t'affirmer notre amitié et notre sympathie dans ce moment difficile.
Pierre-Yves
Samedi 20 juin
Pas facile de déterminer les meilleures conditions pour rouler. Matin ou après-midi ?
Le soleil est à son maximum et la couverture nuageuse est incertaine. Dans ces conditions je préfère assurer et sortir le matin.
Pourquoi pas un p'tit tour vers Ste Croix. Rendez-vous au lieu habituel mais à 9h.
Qui est intéressé ?
En l'absence de réponse (mail ou blog) j'en profiterai pour dormir car j'ai accumulé beaucoup de sommeil en retard.
Pierre-Yves
Le soleil est à son maximum et la couverture nuageuse est incertaine. Dans ces conditions je préfère assurer et sortir le matin.
Pourquoi pas un p'tit tour vers Ste Croix. Rendez-vous au lieu habituel mais à 9h.
Qui est intéressé ?
En l'absence de réponse (mail ou blog) j'en profiterai pour dormir car j'ai accumulé beaucoup de sommeil en retard.
Pierre-Yves
Samedi 6 juin : notre jour le plus long
Capitaine
Pierre-Yves à Etat-Major AC3F :
6
juin 2015 : notre jour le plus long.
Les différentes unités AC3F se sont levées tôt. Tandis que les 3 groupes les plus costauds assuraient les arrières à partir de Fontaines St Martin, le groupe 4 s’est porté au Nord du dispositif, au départ de Genay. Cette unité s’est proposée pour atteindre le pont de Belleville avant que les rayons du soleil ne stoppent la progression. Pour cette mission hautement stratégique l’unité a été renforcée par le capitaine François qui s’est porté volontaire pour participer à cette action. Le départ se fait dans le silence à 8h05. Notre agent local (nous l’appellerons Suzanne) nous guide sur de petites routes à travers le village. Nous progressons à couvert pour monter sur le plateau au niveau de Civrieux.
Les différentes unités AC3F se sont levées tôt. Tandis que les 3 groupes les plus costauds assuraient les arrières à partir de Fontaines St Martin, le groupe 4 s’est porté au Nord du dispositif, au départ de Genay. Cette unité s’est proposée pour atteindre le pont de Belleville avant que les rayons du soleil ne stoppent la progression. Pour cette mission hautement stratégique l’unité a été renforcée par le capitaine François qui s’est porté volontaire pour participer à cette action. Le départ se fait dans le silence à 8h05. Notre agent local (nous l’appellerons Suzanne) nous guide sur de petites routes à travers le village. Nous progressons à couvert pour monter sur le plateau au niveau de Civrieux.
A
partir de ce point l’unité en ordre de marche progresse
rapidement plein Nord,
de bosquet en bosquet, par les petites routes de la Dombes. Le
soleil se défend
ardemment, ses rayons nous chauffent de plus en plus. A 9h30
(7h30 GMT) le pont
de Belleville est atteint. Le trafic y est important, les
autochtones se
dépêchent de faire leurs courses avant l’attaque majeure des
rayons du soleil,
prévue pour la fin de matinée. Notre unité franchit le pont à 2
reprises pour
vérifier que nous pourrons le tenir et aussi pour atteindre le
chemin de halage
sur lequel nous allons nous déployer.
Le
cantonnement est installé sur les berges, rive gauche, en aval
du pont de Belleville.
Le ravitaillement est sorti des sacs et des musettes. Quelques
minutes de
convivialité à l’abri des rayons du soleil. Chacun oublie le
contexte et
aimerait prolonger l’instant présent.
Hélas
le capitaine François a repéré l’intensité croissante des rayons
qui nous
dardent. Vers 10 h nous sentons que la situation ne sera bientôt
plus tenable.
Nous n’avons aucune nouvelle des autres unités AC3F. L’ordre de
repli est donné.
Le long des berges de la Saône, le chemin de halage permet une
progression vers
le Sud, à couvert, en profitant de l’ombre généreuse des arbres.
Mais sur ce terrain notre
progression est plus lente, le capitaine François est inquiet,
nous prenons du
retard et risquons de le payer cher. Il nous faut rejoindre un
itinéraire plus
direct mais plus exposé, la route de Messimy. Cette route est
déjà copieusement
arrosée par les rayons solaires. Qu’importe, nous passons outre,
nos véhicules
nous portent de toute la vitesse de leurs roues. Tels des
boulets de canons
nous traversons Messimy, Ste Euphémie, Reyrieux puis les autres
villages pour
rejoindre la base de Genay.
Bilan
des pertes de la journée : 4 litres d’eau et autant de sueur.
Les
véhicules se sont bien comportés, aucune défaillance mécanique,
et la cohésion
du groupe a été très forte, particulièrement dans les côtes :
François en
avant-garde vérifiait que la route était praticable, Suzanne
fermait la marche
et protégeait les arrières.
Je
propose de citer à l’ordre du club le capitaine François :
« S’est
spontanément porté volontaire pour participer à une action de
soutien d’un groupe de
niveau inférieur. Au cours d’une sortie particulièrement exposée
au soleil a su
utiliser ses compétences de meneur pour ouvrir la route dans les
côtes et
faciliter ainsi la progression de son unité. »
Pour
notre agent local Suzanne, je sollicite également la citation à
l’ordre du club :
« A su utiliser sa persuasion pour convaincre son capitaine de
tenter une
sortie audacieuse dans des conditions météorologiques
extrêmement délicates. A su utiliser
sa connaissance du terrain pour proposer un itinéraire original
qui a permis à
son unité de progresser très rapidement vers le Nord et
d’atteindre un pont
stratégique jamais atteint auparavant et qui a pu être tenu par
son unité. »
Cptne Pierre-Yves le 6 juin 2015
Les bords de Saône : le calme avant la canicule
Le capitaine François, la main sur sa radio, prêt à recevoir des
nouvelles des autres unités,
et le capitaine Pierre Yves, pensant à
l'alimentation des ses troupes et protégeant avec soin le
ravitaillement
(photographie aimablement communiquée par Suzanne, notre agent local).
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